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  • Photo du rédacteurAlix Lagrange

Les réflexes archaïques

Dernière mise à jour : 27 avr. 2022


Qu'est-ce qu'un réflexe archaïque?


Le réflexe archaïque est une réponse innée et donc involontaire et inconsciente, mais aussi reproductible en réponse à un stimulus sensoriel ou sensitif (changement de position, stimulation cutanée…)

Ils font partie intégrante de notre système nerveux et nous avons tous les schémas en nous.


A quoi servent-ils ?


Ils apparaissent in utéro pour certains, à la naissance ou au cours des premiers mois de vie pour d’autres.


Ils permettent à l’enfant de naître en lui permettant de se tourner, de fléchir sa tête par exemple.


A la naissance, ils permettent la survie de l’enfant, notamment grâce au réflexe de succion qui permettent au bébé de se nourrir.




L’alphabet du mouvement :

Lors des premières années de vie ils constituent l’alphabet du mouvement. Prenons l’exemple du réflexe d’agrippement :


A la naissance, si vous posez votre doigt dans la main du nouveau-né, celui-ci va l’attraper de manière involontaire et automatique. Petit à petit à force d’entraînement, il va pouvoir ouvrir et fermer sa main pour attraper des objets de manière volontaire, puis les lâcher ou les jeter, ensuite il pourra attraper des objets plus petits grâce à la pince pouce/index et enfin utiliser ses doigts de manière indépendante.


Toutes ces étapes sont utiles et nécessaires pour l’apprentissage de l’écriture par exemple.


Quand tout va bien :

Quand tout se passe bien, un réflexe apparait, puis l’enfant le teste avant de l’intégrer. C’est-à-dire qu’il s’estompe au profit d’un mouvement volontaire et contrôlé.

Ce processus se déroule principalement sur la 1ère année de vie, mais plus globalement sur les 3 premières années.


Quand un réflexe ne s’intègre pas ou mal :


Parfois, le processus d’intégration s’interrompt et n’est donc pas complet. L’enfant va alors mettre en place des stratégies pour compenser. Il pourra donc réussir les mouvements, mais cela lui demandera un effort supplémentaire. Cela peut entraîner de la fatigue, des tensions ou douleurs, des difficultés d’apprentissage ou de concentration.


Dans quels cas un travail sur les réflexes est utile :

- Troubles des apprentissages (dyspraxie, dysgraphie, dyslexie, dyscalculie…)* en soutien au travail de l’orthophoniste, l’ergothérapeute ou psychomotricien. Surtout en cas de stagnation dans la progression.


- TDA/TDAH*

- Plus globalement les enfants neuro-atypiques*

- Enurésie

- Enfants qui ne tiennent pas en place

- Difficulté à gérer les émotions et notamment la frustration

- Les enfants avec une hyper sensibilité cutanée (ne supporte pas les ceintures, les étiquettes…)

- Marche sur la pointe des pieds ou position assise avec jambes en W


*L’intégration des réflexes ne fera pas disparaître les diagnostics, mais en soulageant l’enfant sur certains points, cela lui permettra d’être plus attentif et efficace dans les tâches qu’il veut accomplir.



Comment se passe la prise en charge votre l’ostéopathe ?


Nous commencerons par un interrogatoire des antécédents, puis je testerai l’ensemble des réflexes et en fonction des objectifs et des résultats du test, nous établirons un protocole. Ensuite, par des stimulations sensorielles et motrices et des exercices, j’aiderai l’enfant à intégrer les réflexes choisis.


Puis, je vous expliquerai 2 ou 3 exercices à faire à la maison pour consolider ce réflexe, il faut environ 4 semaines pour que l’intégration soit complète.


Nous nous reverrons toujours 1 mois après pour vérifier. En fonction du travail effectué à la maison et du nombre de réflexes posant problème, d’autres séances pourront être proposées.


En général 2 à 4 séances espacées de 4 semaines sont nécessaires, cela dépend du nombre de réflexes posant problème et de l’assiduité des familles dans les exercices.

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