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  • Photo du rédacteurAlix Lagrange

Syndrome de KISS

Cet article a pour but d’apporter quelques éléments de réponses sur le Syndrome de KISS et faire part de ma propre réflexion sur le sujet après discussion avec d’autres professionnels de santé et lecture de documentation scientifique. Le syndrome de KISS n’est pas reconnu par la communauté médicale et son existence fait débat.


Pour commencer voici quelques définitions :


Syndrome : Ensemble de symptômes constituant une entité et caractérisant un état pathologique


KISS : acronyme allemand de « Kopfgelenk Induzierte Symmetrie Störungen » signifiant Troubles de symétrie induits par les vertèbres cervicales supérieures


Alors qu’est-ce que le syndrome de KISS ?


Le syndrome de KISS a été défini par le docteur Biedermann, médecin et chiropracteur Allemand, comme étant une perturbation de la symétrie des cervicales hautes induites par des blocages entre la 1ère cervicale et la base du crâne. Ce blocage entrainerait une posture particulière soit en inclinaison, soit en extension associé à différents symptômes variables d’un bébé à l’autre.





Le traitement du syndrome de KISS repose en partie sur une manipulation articulaire de haute vélocité et basse amplitude au niveau des cervicales hautes. Cette manipulation ne peut être effectuée qu’après une radiographie des cervicales et avec un certificat médical de non contre-indication.


La SEROPP ( société européenne de recherche en ostéopathie périnatale et pédiatrique) considère que ce type de manipulation « ne paraît pas respectueuse de l’anatomie et de la physiologie de la charnière cranio-cervicale »


Quoi en penser ?


La Société de Neuro-Pédiatrie allemande ne reconnaît pas ce syndrome, les autres sociétés européennes pédiatriques l’ignorent.


L’ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes met en garde les parents au sujet des discours pseudo-scientifiques relatifs « au dit syndrome de KISS ». *




La Haute Autorité de Santé (HAS), dans ses recommandations pour la « Prévention des déformations crâniennes positionnelles et de la mort inattendue du nourrisson » n’a absolument pas abordé ce syndrome. **


Les études scientifiques n’ont à ce jour pas démontré de relations entre les signes cliniques du dit syndrome et la position du rachis.


Alors que faire si mon enfant rentre dans la case KISS ?


Les symptômes de ce syndrome sont en effet très variés et nombreux tant et si bien qu’un très grand nombre de bébés rentrent dans cette case.


Voici quelques-uns des symptômes décrits : plagiocéphalie, brachycéphalie, refus d’être sur le ventre, vomissements, agitation, colique du nourrisson, pleurs fréquents, troubles du sommeil, problèmes de digestion…***






Finalement que l’on donne un nom ou pas à cet ensemble de symptômes, peu importe. Ce qu’il faut retenir, c’est que beaucoup de nourrissons présentent des symptômes pouvant s’apparenter au syndrome de KISS, mais une prise en charge douce par un ostéopathe spécialisé en pédiatrie est suffisante, et surtout, bien plus adaptée et plus sécurisante pour tous.





Le blocage de la charnière cervico-céphalique pourra être levée grâce à des techniques douces, sans manipulation articulaire et donc sans nécessité de faire une radio.


L’ostéopathe en profitera pour réaliser un bilan et pour redonner une meilleure mobilité globale à votre bébé.








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